Le vent martien soufflait en bourrasques glacées autour de la colonie Vostok-IV, ensevelissant les dômes par-dessous une fine voyance olivier poussière vermeil. À l’intérieur du module de veille thermique, le soldat Viktor inspectait les générateurs à partir du moment ou son terminal de communication vibra silencieusement. L’écran clignotait sans détailler le moindre son, n’indiquant ni émetteur ni canal vécu. Le message hébergé semblait vide. Mais il était doté d’une enquête inhabituelle : « Lire par combustion immédiate. » Depuis deux semaines, Viktor recevait cette catégorie de messages. Des séquences illisibles, sans texte apparent, qu’il était contraint de brûler pour en révéler le texte. Chaque fois qu’il obéissait, les cendres s’organisaient d’elles-mêmes, avivant des archétypes dans la poussière vermeil. Ces caractères, traduits en conséquence de un traditionnel logiciel militaire, révélaient des fragments d’une voyance par téléphone de qualité, d’une précision terrifiante. Ce jour-là, en arrière ce fait merveilleux d'obtenir vermillon le papier crypté, les cendres formèrent trois signes en cyrillique : « ventilation – fuite – catégorie 27 ». Il nota immédiatement cette prédiction sur son journal de surveillance, intelligent que tout message s’inscrivait dans une logique de plus en plus surnaturelle. Depuis son arrivée à bien Vostok-IV, rien n’avait laissé prophétiser une imperfections dans le système. Pourtant, mystères précédents avaient déjà révélé un nombre de microfissures sur la paroi sud, un court-circuit évité de véridicité, et une panne mineure dans le module d’oxygène, que personne n’avait encore détectée. Chaque détail transmis par cette voyance de qualité semblait propice à alerter une malheur plus étendu. Viktor savait qu’il ne s’agissait pas de coïncidences. Les prédictions prenaient de l’ampleur, gagnant en empêchement. Elles ne se contentaient plus d'informer. Elles construisaient un traitement. L’unité centrale refusait d’identifier la source des messagers. Aucun satellite en rondelette martienne ne correspondait au code d’émission. Pourtant, les appels continuaient, extrêmement à bien heure fixe, grandement avec le même calme glacial et la même nécessité : brûler pour compter. Ce jour-là, en observant les cendres rouges se disperser sur le sol du module, Viktor se rendit compte que la future prédiction ne concernerait plus un souple incident technique. Elle allait accoster une fin.
